Parce que toute vie à un début... et une fin.

Isaki avait préparée un déjeuné pour jin
elle ne savait pas pourquoi, mais elle se doutait que la jeune femme avait envie de rester seule ...
alors elle ne la dérangea pas, et se remit sur son ordinateur,
quand elle entra dans la salle isaki lui sourit

-Oui, mais il revient ne t'inquiètes pas ... Il a dut passer voir le notaire, et m'a laissé ici pour veiller sur toi ... Ne t'inquiètes pas je lui ai suffisemment foutus la trouille pour qu'il rentre tout de suite à la maison après ! Tu as faim ? je t'ai préparé quelque chose ! lui lança t'elle joyeuse

La jeune brune coréenne rendit un sourire à la japonaise et passa simplement une main dans ses longs cheveux noirs.

- Ah, ok... C'est gentil de m'avoir laissée seule un peu, j'en avais besoin. En plus, j'ai eu un coup de fil d'un ami coréen et je doute que tu aurais aimé m'entendre parler une langue que tu ne connais pas. Merci encore.

Elle rit légèrement.

- Oulà, que lui as-tu dit pour lui foutre autant la trouille ?

Elle sourit de nouveau. Son ventre grogna, réponse à la question de son amie.

- Je meurs de faim, je crois ! C'est super gentil, merci beaucoup. Je ne sais pas comment te remercier... Tu veux quelque chose, toi ?

Elle partit chercher le repas dans la cuisine et attendit la réponse de son amie, appuyée contre l'embrasure de la porte.

Le jeune homme signa tous les papiers nécessaires les uns après les autres. La bureaucratie franchement, il détestait ça. Mais bon, on était bien obligé d'en passer par là. Et encore il était loin d'avoir fait le plus compliqué. Parce qu'il faudrait ensuite régler chaque détail de l'enterrement, et ça aussi allait lui prendre pas mal d'énergie et de patience. Quang finit par ressortir de chez le notaire. Si le Tsurugi avait été fumeur, il aurait certainement grillé une clope. Il resta un temps appuyé conte un mur à réfléchir. Entre la mort de son grand-père, ce que lui avait apprit Nobunaga et l'état de Jinhyun, les sources d'inquiétudes étaient nombreuses. Mais l'étudiant revint chez Isaki à bon port alors que l'une et l'autre mangeaient.

Isaki sourit

-ça ne m'aurait pas dérangée ... Même si après tu aurais eus le droit à tout un tas de questions !!! et je penses que ça t'aurais un tout petit peu énervé quand même ...

son sourire s'élargit

-en fait je l'ai simplement menacée de laisser sasuki faire une fête avec toute la ville pour lui remonter le moral ... Tu connais sa phobie des gens ...

elle se tourna de nouveau vers l'ordinateur

-non rien, j'ai déjà mangé t'inquiète ! ... Quoi que tu peux me passer un verre d'eau s'il te plait ? ce serait cool !

Jinhyun rigola.
- Il est vrai que je n'aime pas les interrogatoires, mais quand on vit entourée par des dizaines de coréens, on s'habitue, crois-moi !! C'était simplement un ami que je considère comme mon petit frère qui voulait savoir quand je passais en Corée, parce qu'il avait envie de me voir. Il est adorable, ce jeunot !

Elle sourit. Puis grimaça à la phrase d'Isaki.

- En effet, tu n'y es pas allée de main morte !! C'est un coup bas !

Elle rigola légèrement. Acquiesça à la remarque de son amie et lui ramena un verre d'eau, lui souriant gentiment. Puis elle s'assit avec son repas et commençait à manger lorsque Quang entra. Elle lui adressa un petit sourire.

- Salut. Est-ce que ça va ?

Quang rentra doucement dans l'appartement. Cela lui faisait étrange de se stopper ici en sachant que son grand-père n'appellerait pas pour savoir s'il comptait rentrer au temple. Il aurait bien eut du mal de toute manière. Le japonais rendit un sourire à sa petite amie, même si c'était surtout pour la rassurer.

- On fait aller. Apparemment Ojiisan était encore plus économe que ce que je croyais. Avec l'héritage une fois déduit les quelques dettes et les frais de notaire, il y aura de quoi reconstruire le temple.

Le Tsurugi se posa sur la chaise restante autour de la table. Isaki lui posa une assiette. L'air de dire qu'il devait manger.

- Je n'ai pas très faim, merci quand même. Et toi mon ange, ça va mieux ?

Isaki fronça les sourcils en cherchant à deviner comment ça c'était réellement passé, elle ne voulait pas qu'il y ait d'ennuis non plus ...

Elle lui apporta son repas

- Je n'ai pas très faim, merci quand même.
-Je me contrefous que tu ais faim ou non ! tu manges quand même un morceau ! tu dois prendre des forces ! et ceci est non négociable ! répliqua t'elle

Il ne fallait pas être devin pour comprendre que le sourire de Quang n'était pas sincère, qu'il n'était qu'une façade. Jin se sentait triste pour lui, et coupable de ne rien pouvoir faire de plus. Elle sourit tristement aux paroles de son compagnon.

- C'est déjà une bonne chose, que le temple puisse être reconstruit.

Elle regarda son assiette, mangea une bouchée, puis tourna son regard vers le japonais qui venait de s'asseoir.

- Isaki a raison, il faut que tu manges. De nous trois, c'est toi qui a besoin de reprendre le plus de forces.

Elle souffla à la question de Quang.

- Hormis le fait que je n'aurais pas dû dormir...

Sous-entendu qu'elle avait eu un nouveau cauchemar.

- ... J'ai eu un coup de fil très inattendu qui m'a fait beaucoup de bien, même s'il était court.

Le temple pourrait être reconstruit. Oui, c'était l'une des seules bonnes nouvelles de ces derniers temps. Même si Fujitaka n'y officierait plus. Cela permetrait aux gens de retrouver ce qu'ils avaient toujours connus. Il commença à piocher dans son assiette. Plus par obligation que par envie de le faire. Dur de se dire qu'il faut continuer à faire des gestes dérisoires alors que toute sa vie est bousculée. Encore un cauchemar. Aucun d'eux n'avait le droit d'avoir l'esprit tranquille ces derniers temps. Après encore quelques bouchées, le jeune homme se leva. Fouilla dans une valise qu'il n'avait pas encore prit le temps d'ouvrir et en ressortit un objet. Un objet qui appartenait à son passé. Il s'en était servi jadis. Même si cela n'avait pas empêché de cauchemarder de nouveau lorsqu'il avait arrêté. Un piège à rêves qui avait été fait par un ami de son père pour lui.

- Tiens. Poses-le au dessus de toi accroché à la tête de lit. Cela t'aidera à éloigner le cauchemar.

La jeune fille aux cheveux bruns posa ses baguettes pour se saisir de l'objet que lui tendait celui qu'elle aimait. Elle le prit délicatement et le posa dans la paume de sa main pour l'observer. Puis, elle leva son regard vers Quang. Elle lui sourit gentiment.

- Merci. C'est vraiment gentil de ta part.

Un piège à rêves. Elle en avait souvent entendu parler à droite à gauche. Elle espérait que ça allait marcher. Après tout, elle croyait fermement à la magie ! Elle le posa sur la table le temps de finir de manger. Puis, elle s'adossa à la chaise.

- J'ai perdu la notion du temps... Quelle heure est-il ?

- Pas de quoi. C'est normal.

Après tout, ils avaient bien assez de soucis en tête, alors s'ils pouvaient se débarrasser de l'un d'entre eux comme cela, il était certain que le tout serait plus facile ensuite. Malgré le fait qu'il n'avait pas très faim, Quang finit son repas. L'heure qu'il était, lui-même n'en avait plus tellement idée. le temps n'était pas son soucis premier en ce moment. Il fixa l'horloge dans le salon. En fait, il était partit au notaire très tôt, et il allait à peine être midi.

- En fait, c'est à peine l'heure du repas. Mais je crois que l'on est tous chamboulés pour le moment.

-peut être, mais je ne sais pas si tu as remarqué, tu es partis à la première heure ce matin alors ... mange !

en fait, c'était sa manière à elle de ne pas paniqué, elle les surprotègeraient un peu pendant quelques temps, elle ne savait pas ce que vivait quang, elle ne l'avait pas vécut personnelement, elle ne pouvait qu'imaginer, mais pour que quelque chose lui retombe sur le dos, il faudrait d'abord lui passer sur le corp, elle ne supportait pas de la voir ainsi, atteint par une douleur, qu'elle ne pouvait faire disparaitre ...

- Oui oui, ne t'en fais pas.

Mais la vérité, c'est qu'il avait à peine faim. C'est à peine s'il avait envie de quelque chose d'ailleurs. Pour le moment Quang ne trouvait de goût à rien. Cela était arrivé sans signe avant coureur. Akasuna avait frappé sans même qu'il ne puisse le ressentir. Et il avait battu Fujitaka qui possédait pourtant une puissance énorme. Ce n'était pas un adversaire à prendre à la légère. Il ferma les yeux doucement. Essayant de faire le vide, de retrouver un certain calme qu'il n'avait plus.

Isaki se plaça derrière lui, auprès de son père kiné, elle avait apprit à s'y connaître un peu en massage, et elle entreprit de le détendre en lui dénouant les noeuds de tensions dans ses épaules

-isaki ...
-oui quang, promis, je ne te bousillerais pas les épaules en tirant un coup sec dessus cette fois ! se moqua t'elle gentimment

La jeune fille était un peu à l'ouest, il fallait bien le dire. Ses cauchemars la tracassaient, de même que la mort du grand-père de Quang. Tout cela allait tellement vite. Il faut croire que ses doutes n'attendaient qu'un instant de faiblesse pour surgir brutalement. Elle souffla un temps, regardant ses amis sans vraiment les voir. Elle eût un petit sourire en entendant la réplique d'Isaki. Ayant fini son repas, elle débarrassa la table, quand son portable sonna. Elle le prit et regarda celui qui appelait. Ne fut pas tellement étonnée.

"Bon sang, ils se sont tous donnés le mot ou quoi ?!"

Elle regarda les japonais.

- Excusez-moi, je reviens.

Elle leur sourit gentiment, puis décrocha, s'en allant de l'appartement pour sortir de l'immeuble.

- Annyeong, Hong Ki-Oppa.
- Annyeong Dongsaeng !

- Je t'en prie.

Quang lui adressa un sourire. Après tout, mieux valait peut-être qu'elle ait ces coups de fils puisqu'elle ne se sentait pas vraiment au top de sa forme. Lui de toute manière restait pour le moment entre les mains d'Isaki. Et il devait admettre que les enseignements de son père étaient bien retenus. Son esprit un peu ailleurs, pensant à tout ce qui allait arriver par la suite, tout en ayant encore du mal à réaliser.

La jeune femme débarassa et revint poser une tasse devant quang
-ce n'est pas du café, juste du thé ... répondit elle à son regard interrogateur.

Elle s'assit à côté de lui et posa sa main sur la sienne.
-ça va aller, ne t'inquiètes pas ... Jin est là en plus.... Et puis si tu veux en parler, je suis là ...

elle n'aimait pas le voir dans cet état. et ne savait pas quoi dire pour l'apaiser

- Merci.

En effet le jeune homme n'avait rien contre une bonne tasse de thé. C'était sans doute ce dont il buvait le plus sur une année, et pas un thé existant sur Terre ne devait lui avoir échappé, quitte à le faire importer. Il serra la main de celle-ci.

- Je sais. C'est juste que j'ai du mal à me faire à cette réalité. Je sais que c'est stupide de ma part, mais pour moi Ojiisan était un peu comme un roc inébranlable. Qui serait toujours là avec son caractère acariâtre.

Quang ferma les yeux. Des larmes coulèrent doucement de son visage. Cela faisait mal, et seul le temps pourrait apaiser cette blessure. Ça, et le fait de s'assurer que Akasuna finirait par être vaincu.

Elle secoua la tête
-ce n'est pas stupide, je comprend ça au moins tu sais ... fujikita a toujours été là, pour moi il était impensable qu'il n'y soit plus ...

Elle se leva pour s'asseoir à côté de lui et le prendre dans ses bras.

-ça va allez, je serais là pour t'aider, jusqu'au bout !

instinctivement pouvait elle deviner que quang pensait à la vengance ? peut être ...

- Je sais. Et je doute réussir à t'en remercier assez un jour de toujours te montrer présente lorsque c'est nécessaire.

Isaki était vraiment un point de repère dans sa vie. D'autant plus maintenant. Même si elle lui avait répété des centaines de fois que ce n'était rien à travers les années, ce lien comptait beaucoup pour lui. Elle était une des deux personnes qui lui permettait de continuer. Son grand-père. Peu importait qu'il le mettait toujours à l'épreuve, il avait apprit à l'apprécier ainsi.

- La vie est cruelle quelques fois.

Sa conversation n'en finissait pas. Elle ne cessait de rire. Son ami était entouré par ses autres amis, qui faisaient partie de groupes variés. Ils devaient vraiment s'être concertés pour lui remonter le moral. Sacré Yoo Chun. Elle ne le remercierait jamais assez. Yesung l'avait sûrement aidé à contacter tout le monde. Il faudrait qu'elle pense à les remercier correctement.

- Je vais devoir y aller, Ji Yong Oppa.
- Ok, Dongsaeng !
- Fais un bisou à tout le monde de ma part.
- No problem, Bab' ! On t'aime !
- Moi aussi je vous aime.

Elle raccrocha. Regarda l'immeuble derrière elle. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait de s'enfuir, d'oublier. Mais elle ne voulait pas être lâche. Elle avait promis. Elle rangea son téléphone et remonta dans l'appartement. Se figea en voyant Quang pleurer. Elle s'approcha, posant une main hésitante sur son épaule.

- Je... Je suis désolée... Désolée de ne pas pouvoir faire autant qu'Isaki...

- Tu te trompes.

La main de Quang se posa sur celle de sa petite amie. Malgré le fait que la voix était faible, la phrase était nette et ne semblait pas vouloir souffrir d'opposition. Il l'affirmait, un point c'était tout, quoiqu'elle puisse en penser. Le jeune homme se releva doucement.

- J'ai besoin de vous deux. Et tu m'est vraiment importante. Je sais que cela n'est pas toujours visible. Pourtant, c'est vrai.

Le japonais partit une seconde dans sa chambre et en revint avec un carnet en main. Un carnet noir.

- Tout y est dit, en ce qui nous concerne. Je ne trouverais sans doute pas de meilleur moyen d'exprimer ce que je ressens que par l'écrit.

Isaki sourit à son amie.
-Tu fais déjà plus que moi ! assura t'elle

Elle regarda quang sortir.
elle fronça les sourcils quand il revint et l'arrêta d'un geste de la main.

-tu n'y es pas obligé d'accord ...

- Je sais. Mais j'y tiens.

Quang eut un léger sourire. Il n'y avait pas à s'inquiéter. De plus, de ce qui avait été marqué sur eux deux et ce que le jeune homme en pensait, rien n'était à cacher.

- Mais je suis du genre à être plus à l'aise lorsque j'écris. Et aussi sans doute à mieux décrire ce que je ressens, alors je veux qu'elle sache.

Le japonais donna donc le carnet à Jinhyun. Pour qu'elle comprenne toute l'ampleur de ce que lui ressentait.

Isaki hocha la tête.
Elle connaissait bien quang, et elle se demandait si il savait qu'elle avait déjà lu un ou deux extraits de ce journal, juste parcequ'elle s'inquiétait pour lui bien sûr !
Elle sourit
bien sûr qu'il le savait !
-Bien ... Je vous laisse tout les deux alors ! je dois passer au journal ! lança t'elle en sortant !

» Début de folie pour une future psy... ou atterrissage forcé dans un univers.. pas banal...